L'Enfant et le Tabou des Grands-Parents Toxiques
Octobre 2021
Nous avons le plaisir de vous informer que des parents souffrant des procès 371-4 instigués par des grands-parents peu soucieux des conséquences ont enfin eu voix au chapitre ce jeudi 30 septembre sur Fr2 dans l'émission "Envoyé Spécial" à une heure de grande écoute! L'association fait aussi une brève apparition en soutien à Laurent et Audrey.
Revoir le reportage en replay "Ces grands-parents privés de leurs petits-enfants"
Tout n'a pas pu être dit sur la violence intrafamiliale des grands-parents (faute de preuve juridique sur la maltraitance passée) mais le reportage est très fidèle à l'angoisse et la violence que font peser les grands-parents sur la famille nucléaire.
Merci aux témoins et aux journalistes pour leur courage, le tabou est en train de se lever!
Novembre 2020
L’association La Dérive 371-4 défend et soutient les parents poursuivis ou menacés de poursuite en justice par leurs propres parents, afin d’obtenir des droits de visite et d’hébergement sur les petits-enfants, dans le cadre de l’article de loi 371-4 du Code civil.
Que dit cet article de loi? Peut-on refuser un jugement prononcé? Que propose notre association pour soutenir les parents victimes de grands-parents abusifs?
Consultation MAKE.ORG
du 21 septembre 2020 au
25 novembre 2020
Témoignage
Une grand-mère à son petit-fils de 7 ans devant ses parents 371-4:
"Heureusement que ta grand-mère est là pour toi parce que tes parents, ils peuvent mourir bientôt."
Article 371-4 du Code Civil
L'enfant a le droit d'entretenir des relations personnelles avec ses ascendants. Seul l'intérêt de l'enfant peut faire obstacle à l'exercice de ce droit.
Si tel est l'intérêt de l'enfant, le juge aux affaires familiales fixe les modalités des relations entre l'enfant et un tiers, parent ou non, en particulier lorsque ce tiers a résidé de manière stable avec lui et l'un de ses parents, a pourvu à son éducation, à son entretien ou à son installation, et a noué avec lui des liens affectifs durables.
(version en vigueur depuis 2013, source légifrance)
Extrait de livre - Maltraitances, Enfants en souffrance de Pierre Lassus:
"Alors que l’on peine à définir la maltraitance dans son ampleur, de nombreux discours, en revanche, glorifient la famille, lui prêtant toutes les qualités et la créditant de toutes les vertus. La société paraît investie d’un devoir sacré de protection des familles. Récemment, sans soulever la moindre interrogation, un très haut responsable de l’action sociale affirmait qu’en matière de protection de l’enfance la priorité devait être donnée au maintien du lien entre les enfants et leurs familles. Or une réflexion logique élémentaire devrait, semble-t-il, conduire à affirmer que, en matière de protection de l’enfance, la priorité est de protéger les enfants."
Le lien familial... trésor ou fardeau?
Bien loin des stéréotypes chers à notre Société, nous affirmons à contre-courant que laisser aux grands-parents (ou aux tiers) quel que soit leur comportement la possibilité de recourir à la Justice pour obtenir, contre le gré des parents, un droit de visite et/ou d’hébergement des petits-enfants est inutile et dangereux. Cela ne permet ni la résolution des différends familiaux sérieux et incontournables opposant parents et grands-parents ni la protection de l'enfant qui, au nom d'un intérêt flou et mal défini, se retrouve malgré lui placé au centre d'un conflit qui le dépasse.
Les grands-parents procéduriers, ayant eu recours à l'article 371-4, se trouvent être, de notre expérience, des anciens parents maltraitants, plus soucieux de préserver leur emprise sur leur lignée généalogique avec l'arrivée des petits-enfants que de composer avec le nouveau statut de "parents" de leurs enfants.
Mensonges, chantage au procès, pression financière, harcèlement moral...
Tout est légitime pour asseoir leur domination dans le huis clos familial où l'œil de la Justice ne sera jamais véritablement le bienvenu et où l'"intérêt de
l'enfant" est bien évidemment leur propre intérêt. D'ailleurs, en quoi est-ce l'intérêt de l'enfant de se trouver au centre de convoitises de tant de personnes (grands-parents,
beaux-parents, oncles, tantes, nounous etc.) ainsi que le propose l'article 371-4 ?
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La Dérive 371-4 - Siège Social : 7, rue de Castellane 75008 PARIS